
Les sports de combat sont les activités qui nous proposent le plus directement de répondre à une situation « adverse ».
L’impact bénéfique sur le cerveau d’une activité physique fréquente à intensité modérée ou élevée est aujourd’hui largement démontré.
Mais les sports d’opposition martiale ont une particularité bien plus intéressante encore : encadrée et contrôlée, c’est une exposition au « danger » à dose homéopathique qui joue directement avec les 3 comportements naturels que le mécanisme du stress va provoquer : fuite, combativité et sidération.
Ces simulacres de combat vont mettre en jeu et développer nos stratégies de comportement face à l’adversité. D’abord des réactions instinctives et maladroites si on est débutant, puis progressivement maitrisées et efficaces, à force d’entraînement.
Les stimulations (les stresseurs) auxquelles on est exposé resteront les mêmes, mais nos réponses vont évoluer et le bien vécu de ces situations « adverses » vont s’améliorer. On se perfectionne, on se plaît à risquer de nouvelles stratégies tout en étant sous la pression de la confrontation.
On développe ainsi le sentiment de pouvoir agir et on tire le plaisir profond d’avoir « fait face ».
N’est-ce pas là une voie royale pour améliorer la gestion du stress ?